•# Ne passez pas par la case "départ". #•
Chapitre I
Il m'arrivait parfois de penser aux terribles jours que j'ai passé enfermé. Ces jours sans fin, sans but où je n'y voyais aucune fin. C'était triste, je souffrais de solitude et d'ennuie perpétuel. Alors que cela faisait trois ans que j'étais en cellule, seul, je vis un garde arriver me servir la soupe quotidienne et me dire que le directeur passerait sûrement me voir dans les minutes qui arrivaient. J'avais comme une lueur d'espoir, je fut immédiatement joyeux et à la fois excité en m'attendant à une bonne nouvelle.
19h40
Toc toc
"-Monsieur le directeur ? Je vais pouvoir sortir ? Je suis libéré ? Mais comment je vais faire je n'ai plus de personne à qui parler et je n'ai plus de maison.
-Du calme Enrico, du calme, ne m'assaille pas de questions d'un coup. J'ai comme qui dirait un problème, une mauvaise nouvelle pour toi. En fait… Tu es la dernière personne qui a une cellule double alors que tu y vis seul. Tu vas avoir de la compagnie qui va débarquer demain."
Je me rassis immédiatement sous l'annonce du directeur. Je pris un coup sur la tête. Finalement je trouva un bon côté à ça.
"Bah, bon, euh… tant pis, au moins j'aurais une personne avec moi et je m’ennuierai moins tout seul.
-Le problème Enrico… C'est que cet homme a plongé pour meurtre de sa femme et il fait peur. Il m'a insulté il est hors de lui. Je ne sais plus quoi faire. J'ai un peu peur pour toi. Tu sais ce que je t'avais dit la dernière fois ?"
Toc Toc
Quelqu'un frappa à la cellule, Enrico n'attendait personne de spécial. C'était un garde qui vint annoncer quelque chose au directeur.
"Monsieur, le petit nouveau prisonnier est arrivé en escorte de la gendarmerie. On ne peut pas le faire dormir dans les cellules de garde à vue, on fait quoi ?"
J'eus un semblant de panique, ma colère se ressentait et le directeur n'eu aucun mot. Il essayait vraisemblablement de savoir ce qu'il allait faire de moi. Le problème c'était plus le nouveau prisonnier, mais moi. Un long moment de silence dans la cellule puis je lança tout haut :
"Si cet homme vient dans cette cellule, je me suicide."
Je compris par la suite que cette phrase était de trop. Ils repartirent tous les deux et refermèrent ma cellule. J'étais tout seul, comme un délaissé qui ne savait pas quoi faire de ses jours (ce qui était pour le moins vrai).
21h35
Alors que je fermais les yeux tout doucement, on frappa de nouveau à ma porte. Quand ils ouvrirent, la lumière du couloir m'éblouit tout à coup. Deux silhouettes apparurent à contre jour et je me leva pour leur dire bonjour. Un homme était menotté portant un matricule "3-547K". J'ai tout de suite compris à qui j'avais à faire. Il avait un petit sac avec lui, juste de quoi tenir un jean et 1 T-shirt.
"Enrico, me dit le garde en dé-menottant 3-547K, range tes affaires, tu vas me suivre, le directeur demande à te parler.
Je m’exécuta rapidement, d'autant plus que l'autre dégénéré était maintenant sans menottes et mon risque de mourir avait littéralement augmenté.
Quand nous fûmes sortit de la cellule, tradition oblige, le garde me remit des menottes (c'étaient celles de l'autre prisonnier qui était toutes chaude et pleines de sueur). Il m'amena enfin dans le bureau du directeur. Je n'espérais plus rien de ce qu'il allait me dire.
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Nouvelle histoire
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[Edité le 08/12/2012 à 14:30]
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