BRAIN

  • Avatar de Noex17

    Noex17

    19-04-2012 à 16:47:17

    Bon appétit.

    *sors*
    Noexecute 17 et 23, Christian et Thomas, les deux cousins unis à votre service. ( Police bleue = Chris - Police rouge = Thomas )
    Facebook : Christian Thomas Adagas-Morté - Ask.fm : http://ask.fm/Noexecute17 - Skype : morsay2lagalere
    Le Jeu de l'Aventure Imaginaire Reborn - The First ( V7 ) - Soon.
  • Avatar de Noex17

    Noex17

    27-04-2012 à 21:03:03

    DP, mais…

    Sweet ! :sad:
    Noexecute 17 et 23, Christian et Thomas, les deux cousins unis à votre service. ( Police bleue = Chris - Police rouge = Thomas )
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  • Avatar de Ricka

    Ricka
    [Modérateur]
    28-04-2012 à 17:25:31

    Yes sweet :)
    For a better day...

  • Avatar de ChucksInvicible

    ChucksInvicible

    02-05-2012 à 22:09:31

    J'essaie de tout taper plusieurs chapitres d'un coup avant d'être submergé par le Bac et autres conneries. vous aurez un nouveau chapitre bientot, dont la fin de la situation de Thomas.
    J'apporte la souffrance, et une pizza en trente minutes. Sinon, c'est gratuit.

    Tcheuksse. [Ainvicybleu]
  • Avatar de ooppsopps

    ooppsopps

    02-05-2012 à 22:11:04

    COOLLLLL
  • Avatar de ChucksInvicible

    ChucksInvicible

    07-05-2012 à 21:37:24

    Voici la fin du chapitre 1, et le chapitre 2.

    (Je poste volontairement tout le chapitre 1 pour les retardataires.)


    1. Dure journée



    *''Bon, sortez tous, de toute façon, ce cours n'est pas intéressant. Sortez tous, allez !''
    Les élèves s’exécutèrent dans un mélange de surprise et d'amusement, comme si pour la première fois leur rêve se réalisait. Les zips des sacs s'actionnaient, les tabourets crisaient sous la frénésie des élèves, et les remarques allaient bon train. Les élèves pouvaient donc avoir une journée de cour libre, et faire ce que bon leur semblait, pour une fois dans un jour aussi froid et ennuyeux qu'une journée scolaire.
    Thomas décida de s'allonger dans le parc du centre pour jeunes, et d'y somnoler quelques instants. La brise printanière rafraîchissait l'air ambiant et créait une atmosphère utopique, qui permit au jeune étudiant de s'évader dans ses songes…*

    ''Thomas ! Peux-tu répéter ce que je viens de dire à tes camarades ?, hurla Miss McFear, avec un accent irlandais prononcé.
    Il sursauta, comme sorti brusquement de son sommeil. Il répondit, quelques temps après :
    - Non, désolé.
    - C'est tout ce que tu trouve à dire ? 'Désolé ?' Eh bien, tu viendras me voir à la fin du cours. Les autres on reprend. Et calmement !''
    Thomas se sentait visé par les multiples brimades que chuchotaient ses camarades de classe. Il se contenta de lire la feuille devant lui, en essayant d'oublier les personnes autour de lui.
    La cloche sonna une dizaine de minutes plus tard, et les élèves sortirent exactement comme dans son songe. Seulement lui ne s'évaderait pas. Il resta sur sa chaise, et Miss McFear le rejoignit, sourcils froncés et mine grave.

    ''Thomas, ce n'est pas la première fois que tu n'écoutes pas en cours de Physique. Et les autres professeurs s'en plaignent aussi. Tu paraît… Décalé par rapport à la vie du centre. Est-ce que c'est parce que tu es dans le centre que tu es comme ça ?''
    Thomas ne savait quoi répondre à cela. Il n'avait pas choisi de vivre ici, il y avait été depuis son plus jeune âge. Il n'avait aucune connaissance d'où il venait, car ses parents n'avait pas souhaité le garder à sa naissance. On l'avait donc placé dans le Centre Plainyard, qui était constitué d'un vieux bâtiment aménagé en salle de cours, et d'une salle des dortoirs, où séjournaient la moitié des élèves, l'autre moitié intégrées à des familles d’accueil plus ou moins aisées.
    ''Quoi qu'il en soit, Thomas, il va falloir trouver une solution à ça. Et je vais devoir avertir le directeur de l'établissement, tu en es conscient. Tu peux sortir.''
    Elle l'avait dit si froidement et brusquement que Thomas ne put se résoudre à obéir.
    Il sortit en silence, et disparu sans saluer la professeure. Il emprunta les couloirs qui menaient au rez-de-chaussée, ces couloirs blanchâtres et délavés, qui ne donnait envie de qu'une seule chose, c'était de ''se barrer d'ici''.

    Il traversa la cour intérieure, et, au détour d'un colonne, fit la rencontre d'un groupe de traînards. ''Parker et sa bande, oh non'', ne put retenir le jeune homme. La tête pensante du groupe, Parker Morgan, était dans sa classe depuis le lycée. Il n'était pas spécialement adulé des autres, mais avait le don de profiter du malheur des autres pour les tourner en dérision, ce qui provoquait le plus souvent l'hilarité générale.
    À son passage, Parker lâcha : ''Euh désolé !'', et imita une sorte d'autiste, bloqué dans son monde. Ses acolytes s'en donnèrent à cœur joie, en imitant leur suiveur.
    Thomas tenta de se frayer un chemin parmi eux et bouscula un membre du groupe, Scott Benhert.
    ''Hé ! Tu te prends pour qui là ?!'' Aussitôt, il saisit Thomas par le col et le plaqua contre le mur. Le choc lui provoqua une douleur aiguë des omoplates aux lombaires, et coupa sa repsiration durant quelques secondes. Il s'écroula à quatre pattes sur le sol, sonné par le coup. Il n'entendait que des bribes de conversations dans la panique : ''On va lui apprendre à ce mec là !''
    Un membre aux cheveux roux lui asséna un coup de pied dans les côtes, qui parvint à allonger Thomas. Il se sentait au plus mal. Outre les coups que la bande lui assénait, un mal de tête aveuglant lui brouillait le crâne : il avait l'impression qu'une bombe allait exploser dans son cerveau.

    Soudain, un flash l'éblouit : mais il ne provenait pas de l'extérieur, mais d'une sorte d'alchimie cérébrale. IL ouvrit les yeux, et observa la situation : les poings et pieds de ses détracteurs semblaient se mouvoir lentement, comme si la scène avait été passée au ralenti. Pourtant lui bougeait normalement, comme il y a quelques minutes.
    Thomas parvient donc a parer les coups, et pire encore, il n'en ressentait pas la force. Cette impression de ralenti persévéra, et Parker semblait toujours vouloir frapper la masse au sol, soit Thomas, quelques temps avant.
    Il ne comprenait rien. Le temps tournait au ralenti, et il pouvait maintenant voir les réactions des jeunes dont les coups ont été déviés, alors que Thomas ne s'était dégagé il n'y a de ça quelques secondes.
    Thomas démarra au quart de tour, et décida dans un éclair d’assommer Parker d'un coup de poing dans les cervicales. Lorsque que le coup atteignit la peau, Thomas sentit une fois de plus ce flash, et fut éblouit de plus belle.
    Mais la situation avait changé. Parker était à terre, et ses camarades détalaient à toute allure. Dans une vitesse tout à fait normale cette fois-ci…


    ***



    ''Thomas Buckford !''
    L'apostrophe avait retenti dans tout le bâtiment. Pr Neckler se tenait devant lui, fixe et inflexible. À partir de cet instant il ne cessa de fixer le jeune devant lui dans les yeux.
    Thomas ne savait pas quoi faire ni dire : à la vue même de cette situation, il avait tord. Parker était inconscient à terre, lui était debout. Même si il racontait les flashs qu'il avait subi et cette scène au ralenti, on le traiterait à coup sur de menteur invétéré. Le directeur Neckler n'était pas un homme du genre à aimer le paranormal. La charge du centre Plainyard lui avait confiée grâce à sa notoriété dans le ''recadrage'' de jeunes qu'il avait étudiés auparavant, et jusque là, aucune de ses méthodes avait failli.
    Le silence avait bien duré 5 secondes, mais Thomas aurait cru qu'elle s'étaient étirées jusqu'à une minute. Ils se fixaient dans les yeux, l'un avec la peur au ventre, et l'autre avec le doigt tendu en guise d'ultime menace.
    Que devait-il faire ? Il ne pouvait rester ici, car outre la sanction qu'il allait recevoir, il allait devoir essuyer de bien pires brimades de la part de sa classe. Alors que le directeur commençait à emboîter un pas vif dans sa direction, Thomas fit volte-face et courut vers la sortie de l'établissement. Il tira la lourde porte en fer en un geste désespéré, et put percevoir au-dessus de son épaule ''Je vous ordonne de rester ici Thomas !'', hurlé par le professeur.
    La rue parut anormalement vide, comme si la vie s'était stoppé en cet instant précis. Thomas courut de toute ces forces afin d'atteindre la fin de l'avenue avant que Neckler ne le voie tourner.
    Deux pâtés de maisons plus loin, il remarqua que le directeur hurlait à ses subordonnés des directives de recherches plus ou moins précises.
    Il était coincé. Ils le retrouveraient forcément, ils allaient passer un signalement aux autorités, et il allait retourner dans ce centre obsolète et inhumain.

    Il choisit de courir à l'autre bout de la ville en désespoir de cause. L'EPS n'avait jamais été son fort, et c'est à ce moment présent qu'il en souffrait : il fut pris d'un douloureux point de côté en plein sprint, et dû se contraindre à s'arrêter. Il s'assit sur le trottoir.
    Ça y est, il entendait une voiture arriver : elle venait le chercher, c'était la fin.
    Il tenta de rassembler ses forces, mais en vain : essoufflé, il ne trouvait même pas la force de penser à ce qu'il allait lui arriver. La voiture était à cinquante mètres dorénavant : Thomas se recroquevilla, comme pour faire corps avec le trottoir qu'il surmontait.
    La voiture s'arrêta à sa hauteur, et son conducteur laissa le moteur tourner. Thomas parut surpris de la lenteur de l'action de l'homme. Il s'attendait à voir l'éducateur Wells, l'homme de main du Pr Neckler, surgir du véhicule et l'y mette de force.
    Tout au contraire, le conducteur sortit en douceur, s’adossa à la carrosserie, et lança :
    ''Dure journée, pas vrai ?''





    2. Une chaleur



    Joshua batifolait joyeusement dans l'eau, armé de ses deux brassards Mickey. Pour son age, il ne savait nager qu'un mélange du petit chien et d'une brasse incertaine.
    Entre deux battements de bras, il lança gaiement :
    ''T'as vu Sheilah, je nage comme un dauphin !
    Porté par cet élan d'enthousiasme, il perdit sa coordination et bu la tasse à deux reprises.
    - Joshua ! Ça va ?, demanda sa sœur, allongée sur le transat de la piscine.
    - Oui oui !'', reprit le petit garçon en chœur.
    La jeune fille leva les yeux de son magazine et vérifia les dires de son jeune frère.
    Le climat d'Australie à cette période était infernal : il faisait plus de 35°C, même à l'ombre. Sheilah passait donc les trois quart de ces vacances d'hiver en bikini, au bord de la piscine, surveillant son frère.
    ''Et dire que certains doivent être sous la neige en ce moment, ça doit être cool !'', pensa-t-elle en feuilletant les pages modes, présentant des maillots de bains extravagants.
    Le bruit d'une porte de voiture retentit alors. Un homme aux cheveux gris en sortit, en s'adossant maladroitement à la portière. Il tituba jusqu’au perron, gravit les escaliers et ouvra la porte d'un geste brusque.
    ''Papa ? Qu'est ce qui se passe ?'', demanda la jeune fille de sa chaise-longue. IL répondit d'un grommellement incompréhensible, dont on sentait pourtant la colère.
    Sheilah se rapprocha de la maison, et vit son père vautré dans le canapé, allumant la télévision. Il sentait l'alcool à plein né.
    ''Tu as bu ? Pourquoi ?, questionna-t-elle.
    - Rooh, mais lâche-moi un peu !
    - Papa, tu n'es pas dans ton état normal, qu'est ce qui se passe ?
    - J'ai… J'ai… Été viré de l'usine, grogna-t-il, les yeux vitreux et rivés sur le poste.
    - Oh non papa, lâcha Sheilah, emplie de désolation. Et tu as préféré aller au bar plutôt que de chercher de nouveaux emplois ?
    Son géniteur lui répondit à nouveau par un grommellement. Ils devenaient de plus en plus secs et irrités.
    - Écoute Papa, Maman t'as quitté, OK, mais c'est pas pour ça que tu dois détruire toute ta famille !
    - Non mais oh !, hurla son père en se levant de manière gauche. J'ai pas de leçons à recevoir d'une petite conne de 16 ans !''
    Sur ces mots, il leva le bras, et sa main s'abattit sur sa fille. Le coup, même porté malhabilement, l'avait sonnée et l'avait envoyée à terre.
    Sheilah n'en revenait pas. Depuis qu'il avait eu sa garde, son père ne l'avait jamais frappée de la sorte. Et en regardant ses yeux, elle ne voyait aucun remords : juste un homme qui avait perdu le sens de la vie.
    Il ne pouvait s'occuper d'enfants. Il n'avait jamais su. Il avait toujours été froid, distant, et
    à forte tendance dépressive.
    Sheilah se releva d'un bond, et chercha à sortir de la pièce à toute vitesse. Heureusement, la faible vélocité de l'homme derrière elle rendait cette tâche facile. Elle débarqua sur le parvis du jardin, où son frère, rhabillé à la hâte, était sorti pour demander ce qu'il se passait. Il avait les larmes aux yeux après avoir vu la scène.
    La jeune fille courra vers lui, et le prit par la taille. Son père, tentant de la stopper, hurla :
    ''Reviens ici, espèce de @!#$ !''
    Il fallait qu'elle s'en aille, coûte que coûte. Son frère pesait un poids considérable pour elle, lui causant de multiples efforts et ralentissant sa course. Joshua regarda derrière lui. Il voyait un homme fou de rage, courant après eux, et gagnant de la distance.
    ''Ça ne peut pas finir comme ça, pensa Sheilah, ça ne doit pas finir comme ça !''
    Sentant son père sur ses talons et sa fin proche, Sheilah se sentit hors d'elle même. Elle poussa un hurlement, tout en continuant sa course, son frère sur les bras.
    À cet instant précis, une chaleur intense s'empara d'elle : elle parcourut toute sa poitrine, puis s'étendit sur ses membres supérieurs et inférieurs. C'est comme si elle était entrée dans un bain d'eau chaude, qui la détendrait et la boosterait en même temps.
    Quelques secondes après l'émergence de cette chaleur, Sheilah ne sentait plus son frère Joshua. Pourtant, il était bien là, pleurant à chaudes larmes. Et, en quelques mètres seulement , son père était loin derrière eux. Elle pensa au premier abord qu'il s'était arrêté, mais en se retournant, elle vit qu'il courait de plus belle, sans pouvoir les atteindre.
    La jeune femme fut troublée, mais continua sur la route menant à la ville, laissant loin derrière-elle son père, et sa vie d'avant…


    ***



    ''Et donc, vous avez ressenti une sorte de… Chaleur ?, interrogea l’officier Parker. Il posa cette question tout en regardant son écran, l'air désintéressé. Romuald Parker appartenait à la gendarmerie de Melbourne, et ne trouvait rien d'autre à faire que d'aller sur Facebook durant ses heures de travail. Il menait une vie fade et inintéressante depuis 10 ans, et n'avait toujours pas changé de grade pendant ce laps de temps.
    - Hum, oui, c'est un peu difficile de le décrire, et j'ai eu l'impression desemer mon père en un rien de…
    - Très bien mademoiselle, coupa l'homme le plus naturellement du monde, je vais vous laisser patienter dans une autre salle, un de mes supérieurs va vous recevoir. 2 ème porte à gauche.''
    Sheilah mit du temps à réagir, et sous le regard insistant de l'agent, prit Joshua par la main et sortit de sa chaise.
    Le centre de gendarmerie était constellé de tâches aux murs, dues aux multiples personnes qui y avait déambulé durant les fêtes. Les couleurs étaient fades et ternes, et certains pans partaient en lambeaux.
    Elle passa par le hall de l’accueil, aperçu une porte grande ouverte, et vit deux hommes à l'intérieur, questionnant un homme menotté.
    ''Qu'est-ce qu'il a fait le monsieur ?, demanda naïvement Joshua.
    -Des choses qui ne sont pas bien Josh, répondit simplement sa sœur, c'est ce qu'on devient si on fait comme Papa''. Elle avait encore la joue endolorie, et une haine invétérée envers son père. Elle n'osait même plus l'appeler comme ceci.
    La deuxième porte à gauche était ouverte, et elle est son frère y pénétrèrent. C'était une salle banale, doté d'une table centrale, où étaient disséminées plusieurs chaises. Elle y installa Joshua, et prit une chaise à côté de lui.
    Encore secouée, elle ne réalisait pas ce qu'elle venait de vivre. Elle eut besoin d'un moment de répit : elle s'allongea sur la table, et attendit ce qu'il pouvait advenir d'elle…


    Ici, toujours, donnez moi vos impressions, vos ressentis, ça m'aidera ! :D
    J'apporte la souffrance, et une pizza en trente minutes. Sinon, c'est gratuit.

    Tcheuksse. [Ainvicybleu]
  • Avatar de Tanix

    Tanix

    07-05-2012 à 21:38:26

    Chuck, c'est toi?

    OMFG, il est revenue! :slobber:












    Je lit la suite de suite!
    CS:GO

  • Avatar de MisterH

    MisterH
    [Ancien]
    07-05-2012 à 21:48:27

    Toujours très interressant, un bon style. Par contre au moment du dialogue entre Sheilah et son père, j'ai trouvé qu'elle avait un peu des réléxions de nunuche. Mais sinon je trouve très bien ficelé, et on commence à entrevoir une partie de l'iceberg.

    Bref, la suite! :)
  • Avatar de ooppsopps

    ooppsopps

    07-05-2012 à 22:01:52

    elle s'allongea sur la table, et attendit ce qu'il pouvait advenir d'elle…

    On est comme elle , on attend ( LA SWEETTTT )

    C'est enorme .