Prologue :
> Chers lecteur, oubliez le monde tels que vous l'avez connu, oubliez le bruit incessant des klaxons de voitures et la chaleur ardente du soleil, effacez de vos mémoires l'image des grandes métropoles en constante ascension et la beauté de nos contrée verdoyante … tout a disparu, notre patrie, nos foyers, notre culture … tout n'est devenu qu'un amas de poussière suite a l'impacte des premières bombes. L'humanité a crée sa propre perte. Nous somme actuellement en l'an 2030, 18 ans après la plus grande guerre que notre société ait connue.
> La terre n'est plus a présent qu'un pale reflet de l'ancien temps. Ce qu'il reste a présent de notre petite planète ? Un foutoir sans nom parsemé de bâtiments délabrés, de zones radioactives et de contrées ravagés. La surface terrestre s'est transformé en véritable no-man's-land. Les nuages de poussière atomique encore présent dans la haute atmosphère bloquent les rayons lumineux, favorisant ainsi l'avancée du froid sur les terres désolées. L'air ambiant et l'eau stagnante sont tout juste propre a la consommation. Comment survivre dans cet univers hostile ? Voilà une excellente question …
Chapitre 1 : Les prémices d'un nouveau départ
> Laissez moi vous compter mon histoire. Mon nom ? Je n'ai pas de noms, je ne suis personne, juste la progéniture de deux individus totalement inconnus qui mon crée dans la plus grande indifférence. Cela pour m'abandonner dès ma naissances dans les insanités d'un vieux casino désaffectés. « La ridée », baptisé ainsi par son âge avancé, est la seule que je puisse reconnaître réellement comme ma mère. C'est elle qui m'a tout apprit. Alors que j'étais livré a moi même dans une nature hostile, elle m'a recueillie et s'est occupé de moi jusqu'à mes 16 ans. Dans un vieux cabanon au fin fond d'un bois, j'ai grandit dans l'insouciance du monde extérieur. La « ridée » m'a toujours interdit de sortir sous quelque prétexte que ce soit. Elle a donné de toute sa personne, de toute sa chair pour m'apporter une enfance convenable … a sens figuré comme au sens propre.
> En effet il y a maintenant une semaine, lorsque les première brise de l'hiver se sont annoncé et que le permafrost a gagné sur nos territoire, toute nourriture est devenue introuvable. De son propre vœux, ma mère ma donné sa chair pour que je survive. Depuis une semaine, je savoure les dernière partie de sa carcasse. A présent il ne reste plus d'elle qu'un maigre squelette décharné. Je garderais toujours en mémoire son dernier sourire, peu avant que je ne plonge mes dents dans la peau flétrie de son coup.
> J'ai tué ma propre mère. Certain me qualifierons de monstres, de cannibale … Je n'ai fait que rester en vie. Aujourd'hui, seul subsiste la faim, elle me languit le ventre et affecte ma santé mentale. Voilà 16 ans que je croupit au fond de mon cabanon. Hormis lorsque « la ridée » m'a recueillie, je n'ai jamais vu directement la lumière du jour. Ainsi j'ai toujours imaginé le monde extérieur tel que ma mère me la décrit. Ma décision est prise. Il est maintenant temps de me faire ma propre idée de l'environnement qui m'entoure et de quitter mon foyer. Si je ne part pas en quête de nourriture, le sacrifice de ma mère aura été inutile. Je me doit d'honorer son sacrifice. Quand les premières lueurs du jour feront leurs apparitions a ma fenêtre, je partirais à la conquête de … l'Inconnu.
Prochain chapitre a paraître … « Je ne suis pas seul »